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AND THE WINNER IS court-métrage - 10 min 2012
SYNOPSIS - Festival International du film Sportif - Pantin - 1er Festival de courts-métrages - Courts au Kedez ! - - 12 Muestra Internacional de Cortometrajes Video - Jujuy / Argentine - 3ème Fest' Festival International du court-métrage de Puteaux - 26ème Festival International du Film de Vebron - 4th Barcelona International FICTS Festival - Espagne - 33ème Rencontres Internationales de courts-métrages "Imag in Cabstany" - 16ème Festival Chrétien du cinéma - 5ème Festival Lusophone et Francophone - 24th Kisa Film Istanbul International Short Film - Turquie - 34ème Cinemed - Film en Region AVEC Nicolas Casar-Umbdenstock doublure : Thierry Marcos Réalisateur : Baptiste Rouveure PRESSE "Soi-même", est peut-être le pire ennemi que l’on peut avoir. Baptiste Rouveure nous propose un exercice de style somme toute bien mené. Son personnage, un boxeur professionnel se bat contre un adversaire de taille : sa propre personne. Allégorie de tout combat que peut mener l’homme contre lui-même, le métrage laisse libre court quant à son interprétation. La mise en scène sacrément réussie de Rouveure donne vie à un match musclé qui ne lésine pas sur les coups. Sueur et sang deviennent des personnages à part entière filmés tels des oeuvres d’art. Deux lignes de dialogues suffisent pour renforcer la dramaturgie. L’acteur principal (il ne peut que l’être car il est seul) joue parfaitement son rôle de boxeur schizophrène. Techniquement parfait, And The Winner Is est un savant mélage de «champ, contre-champ», de caméra à l’épaule, de gros plans; le tout rythmé par un excellent montage et accompagné d’une belle musique.
Bref, du plus bel effet, And The Winner Is est un régal pour les yeux et la psyché." " Baptiste Rouveure sait la place privilégiée de la boxe au cinéma en raison du caractère esthétique et dramaturgique du combat. Il en use avec intelligence : à l’issue du duel, il ne doit en rester qu’un, le champion. Et ce champion, tout doit nous porter à croire que c’est nous. Grâce à des effets de mise en scène très scorsesiens il filme un boxeur qui, comme à chaque combat, défie un peu la mort dès lors qu’il enjambe les cordes. A la photogénie naturelle de l’athlète, il ajoute une scénographie singulière, mise en place autour de l’évènement sportif et de l’espace scénique, en particulier le ring, habillé de lumières projetées et d’une ambiance sonore presque théâtrale. Faisant de ce combat une métaphore de la vie, à notre œil défendant, il nous jette dans le match. Mais on est loin d’un schéma binaire du duel qui implique généralement deux personnes : le champion et l’adversaire, le « Moi » et ‘l’Autre ». Ici le boxeur est seul, l’Autre » est aussi « Moi » ; et le ring devient le lieu privilégié d’antagonismes et combats intérieurs où s’expriment toutes les oppositions : la volonté et le doute, le désir et la peur, la résistance et la résignation." |
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